Un bouddhisme omniprésent
Bouddhisme et communisme
La religion principale du Laos est le bouddhisme théravada ou bouddhisme du petit véhicule. Elle est tolérée par un état communiste qui fait preuve en la matière de beaucoup de pragmatisme : il serait sans doute difficile d’empêcher le culte, les préceptes du bouddhisme favorisent le bien vivre ensemble dans un pays multi-ethnique et la religion contribue à l’éducation et à l’intégration des plus pauvres. Drapeau du parti et couleurs bouddhistes pavoisent tout autant les édifices religieux que les bâtiments administratifs.
Les chrétiens ne représentent que 2% de la population et les autres religions, bouddhisme mahâyâna, islam, confucianisme... sont également très faiblement représentées.
Bouddhisme et animisme
Si le bouddhisme est pratiquement la religion officielle du pays, il est en fait la religion des Lao Loum, soit des deux tiers de la population. Les rites animistes restent très répandus dans le pays et sont le fondement culturel des très nombreuses ethnies minoritaires.
Néanmoins la plupart des Lao pratiquent plutôt une forme de syncrétisme religieux, le bouddhisme ayant assimilé très tôt de nombreux aspects de l’animisme. Les esprits protecteurs du village habitent le temple, ceux des arbres sont vénérés à travers le banian du temple… Les Lao pratiquent le Baci, cérémonie de rappel des 32 âmes du corps humain. Les maisons lao hébergent un petit autel où les habitants déposent nourriture, boisson, cigarettes, argents… à l’attention des Phi, esprits, fantômes, qui hantent les lieux.
Le bouddhisme au quotidien
La vie du pays s’articule autour de la religion. Le culte règle la vie quotidienne. Les fêtes et célébrations, la plupart reprises de fêtes animistes très anciennes elles-mêmes présentant souvent un lien fort avec la culture du riz et le rythme des saisons, décident du calendrier.
Le temple est un lieu totalement ouvert, en quelque sorte la maison commune du village ou du quartier. Il sert parfois d’école locale et accueille les fêtes. Les visiteurs y pénètrent en toute sérénité dans une certaine indifférence lorsque l’édifice est très fréquenté, avec une aimable curiosité dans les endroits plus retirés.
Les moines jouissent d’un grand prestige et sont très respectés. Les moines masculins sont vêtus de la robe safran alors que les femmes sont habillées de blanc.
Le Vat
Le temple ou Vat est articulé autour d’un sim, le sanctuaire et bâtiment principal du site. La sala, dont l’étymologie signifie école, est un lieu de partage ouvert à tous. Les voyageurs n’ayant pu trouver de gîte peuvent y être hébergés pour la nuit. Un bâtiment sert d’hébergement pour les moines.
Les temples du Laos se subdivisent en 3 grands styles architecturaux. Le style de Vientiane se caractérise par des temples beaucoup plus longs que larges et très élancés vers le ciel. Les toits connaissent des décrochements successifs. Les temples du style Luang Prabang sont plus larges et les toits à décrochements tombent presque à terre. Le style du Xieng Khouang est plus ramassé, les toits d’un seul tenant. Compte tenu des destructions occasionnées par les bombardements américains, il a pratiquement disparu de sa zone d’origine mais reste visible dans certains édifices de Luang Prabang.
De chaque côté de l’entrée du sanctuaire, des statues de la déesse de la terre, Pha Thorani, tordant sa longue tresse dont coulent les torrents d’eau qui noyèrent Mara, le malin, le tentateur, et son armée afin de protéger Bouddha. Ce dernier l’avait appelée à son aide en prenant la célèbre posture de la prise à témoin (main paume ouverte en direction du sol). Les Lao vouent un culte tout particulier à la déesse Pha Thorani. Dans un coin du temple sont exposées des statues de Bouddha, souvent dans les 7 positions associées aux 7 jours de la semaine.
Tout autour du temple se répartissent des thats, stupas à vocation votive ou funéraire. Quand à l’entrée des temples, généralement grande ouverte en guise de bienvenue, elle est sous la surveillance des gardiens Ravana et Hanuman qui rappellent le lien étroit entre bouddhisme et hindouisme. Leur allure terrifiante est là pour repousser les esprits mauvais.
Rassurez-vous, ils ne vous veulent pas de mal et vous souhaitent bonne visite.
Les Nagas
Dans tous les temples, des Nagas partout présents : au-dessus des entrées, le long des marches d’escalier… Nagas crachant d’autres Nagas au museau relevé dans une allégorie des éclats de l’eau surgissant en avant de la vague déferlante, Mucilinda protégeant Bouddha de ses sept têtes alors que ce dernier est fragilisé car en pleine illumination…
Esprits de l’eau tour à tour maléfiques ou bienfaisants, les Nagas sont les gardiens des trésors de la nature. Ils représentent l’eau, bien sûr, mais aussi la prospérité, la fertilité et donc l’immortalité comme l’eau régénératrice de la saison des pluies.
L’eau et la nature, que fallait-il de plus pour que le Laos en fasse l’un de ses symboles majeurs. D’autant que le pire ennemi du serpent Naga est l’aigle Garuda et que l’on peut donc facilement y transposer la dualité ancienne des peuples lao et thaïlandais.
Les Nagas protègent Vientiane et par là-même l’ensemble du pays. On le trouve partout dans les temples, il est le motif fétiche des magnifiques sins des femmes, et puis, la courbe ondoyante du Mékong au travers de la jungle laotienne n’est-il pas l’archétype même de la puissance du grand Naga...
« Sur les bords du Mékong qui serpente et qui rôde Comme un reptile immense en marche vers les mers, Se blottit Vientiane aux arbres toujours verts, Perle rose au milieu d’un écrin d’émeraude. »
Le savoir vivre lao
La politesse
Les Lao ne se serrent pas la main mais se disent bonjour, au-revoir et merci d’un geste appelé nop. Les deux mains jointes, les doigts à hauteur du nez, ils baissent légèrement la tête dans un geste d’une belle déférence. Si on vous gratifie d’un nop, il convient simplement de rendre le salut.
Les Laos se déchaussent avant d’entrer dans le sanctuaire du temple, bien sûr, mais aussi avant de pénétrer dans les habitations, dans beaucoup de guesthouses, voire même dans certains magasins. Faites comme tout le monde ! Si tongues et chaussures s’entassent négligemment ou, au contraire, sont rangées par ordre dans des étagères dédiées à cet effet, alors retirez les vôtres avant de pénétrer dans le lieu.
Bien qu’il adore faire la fête et partage volontiers sa musique tonitruante, le Lao est tout en retenue lorsqu’il s’agit de rapports humains. La courtoisie ponctue l’ensemble des échanges mais l’on ne doit surtout pas montrer son affection pour quelqu’un en public. Éviter donc à votre niveau les embrassades, surtout pas de baisers trop langoureux.
L’impolitesse absolue
Vous ne pouvez pas vous montrer plus vil aux yeux d’un Lao qu’en essayant d’abuser de la gentillesse de quelqu’un, en vous montrant capricieux et exigeant. Pire, ne jamais au grand jamais perdre patience, parler haut et fort ou finir dans une belle colère, hurlant sur votre interlocuteur ou contre qui vous voulez. C’est pratiquement un geste de lèse-majesté. Il ne vous dira rien, vous lui avez simplement montré votre extrême faiblesse mais il a perdu la face et ne vous le pardonnera jamais. Tant pis pour les mérites que cela lui fait perdre, et il imaginera en retour le nombre de bonds en arrière que cela vous vaudra dans vos prochaines réincarnations. En toute circonstance, conservez votre calme, et comme le disent volontiers les Lao « Bo pen gnang » (Ce n’est rien, il n’y a pas de mal).
La pureté du corps humain
La pureté du corps humain décroît de la tête tournée vers les cieux, aux pieds touchant la terre. En conséquence, même s’ils le font parfois à l’égard des enfants, il est tout à fait inconvenant de toucher la tête de quelqu’un, surtout s’il est plus âgé que vous. Les pieds étant impurs, ne les tournez pas vers quelqu’un. Si vous êtes dans une assistance assise au sol, repliez les sous votre corps, vers l’arrière, un peu dans une position à genou écrasée au sol sur un côté. S’il vous faut traverser une telle assemblée, se courber pour signifier que l’on est attentif à ne pas lever les pieds à hauteur des visages. Évitez de montrer quelque chose du bout du pied ce qui est parfaitement inconvenant. Et surtout, dans les sanctuaires, ne tournez pas vos pieds vers le Bouddha.
Tenue et comportement
En interne, les règles de la bienséance lao peuvent se montrer assez prudes. Pour se baigner, par exemple, l’homme et la femme lao se couvrent généralement au moins jusqu’au genou, portent un tee-shirt pour cacher les épaules. Mais, les Lao sont tolérants et compréhensifs. Ils admettent parfaitement que les étrangers ne maîtrisent pas leurs codes. Ce qui ne veut pas dire que les tenues choquantes et provocantes ne les perturberont pas.
Au temple, en revanche, point de passe-droit. Il est préférable que les hommes aient les jambes couvertes, et de toute façon, les femmes seront tenues de porter une jupe longue, quitte à payer l’emprunt d’un sin sur place. Il leur est recommandé, au risque d’être purement et simplement refoulées, d’avoir les épaules couvertes et surtout, ne pas provoquer par des décolletés plongeants ou des tenues affriolantes. Il convient évidemment de se découvrir en pénétrant le sanctuaire. Respecter autant que faire se peut ces mêmes règles si vous participez à un Baci, cérémonie de bénédiction.
Dans les temples ou les sites religieux, on se retient de toucher les statues, statuettes ou tout autre objet de culte.
En tout lieu, on évite de regarder les moines dans les yeux, on leur cède le passage. Les femmes ne doivent pas leur tendre la main et encore moins les toucher. Si elles souhaitent leur donner quelque chose, elles le déposeront à leur intention au préalable.
Dans les villages
En signe de reconnaissance de son autorité, l’usage veut que l’on se présente au chef du village pour lui expliquer l’objet de la visite et lui demander formellement la permission de visiter les lieux.
Si vous ne devez faire que traverser l’endroit, astreignez-vous tout de même à marquer une pause. Synonyme d’intérêt, cet intermède évitera que les villageois vous considèrent comme de mauvais esprits en errance sur le site.
Ne touchez pas et ne photographiez pas les symboles attachés aux esprits, notamment la porte des Esprits qui marque l’entrée de certains villages. Les villageois pourraient imaginer que vous essayez de malmener ou de dérober les esprits protecteurs. Pour les mêmes raisons, dans les villages Akhas, casser ou arracher les branches des arbres est strictement interdit.
Abordez les villageois en leur demandant la permission de vous adresser à eux avant de vous présenter, en sollicitant l’autorisation de les photographier, d’entrer dans leur logis… si vous êtes accueillis dans une famille, proposez lui de payer logement et nourriture.
Votre tenue vestimentaire doit être respectueuse, c’est-à-dire couvrante et soignée. Ne parlez pas trop fort, ils savent que vous êtes là et cela leur paraîtra tellement impoli. Ne vous éloignez pas du village : ce n’est pas votre promenade qui les dérangera mais le fait qu’ils se sentent responsables de vous et de votre sécurité.
Mais pas d’inquiétude, quand nécessaire, votre guide vous expliquera toutes ces règles comportementales dans le détail, vous précisera quand votre attitude est susceptible de déranger.
Rappelez-vous simplement que votre sourire est le meilleur des passeports, la plus belle des excuses et qu’il ne sera qu’un juste retour de celui bienveillant de vos interlocuteurs lao.
Saveurs de la gastronomie laotienne
Moins connue que ses voisines thaïlandaise, vietnamienne et chinoise à qui elle emprunte de nombreuses recettes, la cuisine laotienne ne manque pourtant ni de spécialités, ni d’originalité.
La recette la plus typique est sans aucun doute le lap que l’on peut considérer comme le plat national. A base de lamelles de viande ou de poisson, il comprend une grande diversité de plantes aromatiques, le tout mariné dans du jus de citron. Cette utilisation massive de ciboulette, coriandre, menthe… est la principale caractéristique de cette cuisine laotienne aux multiples saveurs.
Mais une autre grande spécificité de la cuisine laotienne est l’accompagnement de tous les plats par un riz spécifique, le riz gluant, riche en protéines et, au contraire, très pauvre en gluten. Ce riz, le Khrao Niao, est à considérer comme le pain des Lao qui tirent des boulettes du panier à riz avant de piocher dans le plat principal.
Compte tenu de la diversité ethnique du pays, ce serait une gageure de présenter l’ensemble des plats que l’on peut y trouver. Nous nous contenterons de présenter :
- La Tam Mak Houng, la fameuse salade de papaye verte, dont la qualité gustative est proportionnelle à sa force pimentée
- Les Som Pa et Som Mou ; Pa pour poisson et Mou pour cochon coupé en fins morceaux pétris avec du riz fermenté avant qu’on y adjoigne un piment et qu’on enroule le tout dans une feuille de bananier
- Les Mok, à base de viande ou de poisson coupé en petits morceaux cuits avec du lait de coco et toujours beaucoup d’épices, le tout roulé dans une feuille de bananier
- Le poulet grillé, Kaï Ping, et bien sûr le magnifique poisson grillé, Pa Ping, gros et goûteux poisson pêché du Mékong et fourré à la citronnelle avant d’être cuit au barbecue
- Le Khrao lam, pour ne pas laisser en reste les desserts : riz gluant sucré et cuit dans une tige de bambou à la très agréable odeur de noix de coco
- Les saucisses à la citronnelle, les algues séchées, spécialités de Luang Prabang...
Mais encore une fois, cette liste ne se veut surtout pas exhaustive. La cuisine laotienne est très diversifiée et il y en a pour tous les goûts, des plus aventureux aux moins pimentés.
La cuisine laotienne, utilisant des produits naturels accompagnés d’une profusion d’herbes aromatiques est réputée très saine pour la santé. Les nombreux restos de rue à la ville comme à la campagne vous inviteront à satisfaire votre appétit partout où vous vous trouverez.
Néanmoins, pour ceux que l’exotisme alimentaire rebute ou parce que vers la fin de séjour votre estomac vous rappelle ses habitudes, les principales villes touristiques disposent d’une panoplie complète de restaurants de cuisine étrangère en tout genre.
Enfin, retenez que la colonisation a laissé des traces dans ce domaine. Dans les villes, les boulangeries ne sont pas rares. Les étals exposent alors leurs baguettes au naturel ou agrémentées en excellents sandwichs.
La gastronomie laotienne se découvre de manière plus concrète en participant à un cours de cuisine puis en dégustant ses préparations.
Un patrimoine intemporel
L’héritage de l’histoire
Incendies et saccages des grandes luttes de voisinage, des incursions de bandes sauvages, et puis bombardements incessants des Américains durant la seconde guerre d’Indochine, y compris de sites culturels majeurs comme la plaine des jarres… En dépit de tous ces fléaux destructeurs, le riche patrimoine architectural du pays a demeuré ou s’est peu à peu reconstitué. Les sites archéologiques ont résisté aux outrages du temps et à celui des hommes. Les temples vestiges du passé côtoient avec la même flamboyance ceux qui ont connu la rénovation ou qui ont depuis lors été construits.
Protégés par leur puissance sacrée, les sites historiques du bouddhisme restent et demeurent. Même les villes rasées durant la guerre secrète ont su laisser d’impressionnants vestiges. Les zones outrageusement bombardées continuent à préserver les réseaux de grottes ayant servi d’abris, pour que les générations futures puissent se rappeler ce qu'il en a été et, peut-être, tirer les leçons d’une époque terrible.
Un effort particulier pourrait sans doute être fait dans la préservation de l’héritage architectural de la colonisation. Il ne s’agit pas là de marquer une empreinte passéiste sur le Laos d’aujourd’hui car les bâtiments sont là, parfois en bien piteux état, mais ils sont là.
Pourquoi donc ne pas les rénover pour faire profiter les habitants des villes du charme de ces vieux quartiers quand ils sont mis en valeur. En la matière, certaines villes pourraient sans doute tirer avantageusement parti de l’exemple de Luang Prabang au Laos, ou d’autres villes de la péninsule indochinoise à l’étranger.
Le Laos a quatre sites inscrits au patrimoine mondial de l’humanité de L’UNESCO. Soulignons la diversité même de ces sites tant elle marque les grandes périodes du pays :
- Les temps les plus anciens et, par contre-coup, l’histoire la plus moderne se retrouvent dans l’inscription de la plaine des jarres dans la liste indicative
- Au travers du Vat Phou, c’est l’histoire des religions au Laos qu’y est inscrite
- Luang Prabang, c’est la flamboyance du bouddhisme et les royautés
- Enfin, symbole sacré du bouddhisme que l’on retrouve au cœur de l’emblème actuel du pays, l’inscription du That Luang à la liste indicative, semble indiquer que le Laos doit avoir confiance en son avenir, que les forces protectrices sont encore et toujours avec lui et l’aideront à traverser les éventuelles épreuves du futur.
Une richesse humaine incomparable
Kaléidoscope ethnique, le Laos dispose d’un fabuleux patrimoine humain aux coutumes, croyances, langues, modes de vie les plus originaux, et auxquels il convient de porter attention.
De nombreuses initiatives sont prises dans ce domaine et, pour n’en citer qu’une, évoquons un exemple dans le domaine du tissage. Certes, au travers de l’artisanat du tissage, des savoir faire de fabrication et de coloration sont maintenus. La beauté des tissus aux bleutés si particuliers de l’indigo sont ainsi un véritable ravissement des yeux. Mais quid de la préservation des motifs alors qu’elle pourrait faire les frais d’une adaptation aux différentes modes du moment. Et bien, c’est pourtant la modernité, au travers de la sauvegarde dans une base de données qui a permis de conserver cette histoire. Les motifs, les schémas, les couleurs utilisés par les différentes ethnies sont désormais passés à la postérité au bénéfice des générations futures.
Une biodiversité exceptionnelle
Dans ce domaine, le Laos dispose d’avantages indéniables tant une nature incroyablement généreuse y est encore préservée. A tel point que de nouvelles espèces animales et végétales y sont régulièrement trouvées. Souhaitons qu’il ne faille pas voir dans ces découvertes une percée jusqu’aux territoires secrets des plantes et des animaux.
Mais comment parler de la bio-diversité du Laos sans commencer par l’animal symbole, celui dont le nom était associé au royaume, l’éléphant. Au moins 200 éléphants sauvages évolueraient encore dans la forêt, soit autant que leurs camarades domestiques. Le gouvernement a pris des mesures conservatoires importantes, rajoutant des milliers d’hectares à leur disposition dans la province de Sayabouly, un des territoires d’élection du pachyderme. Le tigre d’Indochine trouve ici l’un de ses derniers refuges. En fait, c’est une centaine d’espèces de mammifères qui évoluent dans la jungle : éléphants, tigres, chats-léopard, petits pandas, loris paresseux, gaurs, 5 sortes de gibbons et autant de macaques, 4 de petits singes des arbres comme le douc langur, antilopes saola… On dénombre pas moins de 165 espèces de reptiles et amphibiens, pythons, cobras royal, tockay gecko bien connu pour son chant si particulier près des habitations...
Le Laos est aussi réputé comme un paradis pour les ornithologues : 700 espèces d’oiseaux en tout genre dont une de plus est découverte presque chaque mois.
Et puis, les poissons ne sont pas en reste : carpes, poissons chats dont le fameux pabuck, poisson géant du Mékong qui peut mesurer jusqu’à 3m et peser dans les 300kg...
La forêt de type subtropicale recouvre environ 50 % du territoire et abrite tecks, palissandres, quinquinas, bambous… Dans cet univers luxuriant, la cueillette permet aux habitants d’obtenir épices, cardamone, et tous les produits de base de la pharmacopée locale tirée des plantes, des champignons, des racines, des écorces...
Le gouvernement lao a conscience de cette richesse qui n’a de valeur que tant qu’elle est préservée. Pas moins de 22 parcs régionaux recouvrent le territoire au profit de cette conservation. L’effort est très important et notable compte tenu de la richesse immédiate que pourrait en tirer ce pays pauvre.
Préserver les espèces ne veut pas toujours dire les confiner dans des espaces interdits. S’intéresser à elles est aussi une manière de les protéger. Et quel plaisir lors d’un safari découverte que d’avoir la chance de rencontrer tel ou tel animal au hasard de ses pérégrinations nocturnes, d’apprécier la beauté d’une fleur dans son habitat...
Des lieux et activités pour tous
Depuis ses sites archéologiques majeurs jusqu’aux vestiges de la dramatique histoire de la fin du XXe siècle, des mythes et légendes de l’époque royale jusqu’à son bouddhisme vivant, le Laos recèle une grande variété de trésors culturels qui n’attendent que d’être admirés, chacun en fonction de votre intérêt.
Sa végétation tropicale, l’eau omniprésente, sa faune et sa flore combleront les amoureux d’activités au contact d’une nature exceptionnelle. Et puis, comment ne pas se laisser enchanter par les us et coutumes, apprécier l’échange et le partage avec cette infinité de peuples si attachants et toujours ravis de vous accueillir.
Chaque région du Laos révèle ses propres paysages et se prête à des activités spécifiques, ce qui rend la formule du circuit itinérant particulièrement intéressante.
Notre formule de voyage sur mesure vous permet évidemment d'organiser votre séjour en fonction de vos désirs. Pour faciliter votre choix, nous vous invitons à visiter les pages détaillées culture et loisirs au Laos, ainsi que nos différentes destinations où sont présentées les possibilités propres à chacune d’entre-elles.