Avec le charme paisible d’une capitale provinciale, Vientiane est à l’abri de la frénésie hystérique de la plupart des grandes capitales du Sud-Est asiatique. Ici le touriste déambule sereinement à la découverte des trésors culturels de la ville.
Mais si on a le temps de lui consacrer plus d’intérêt que celui des seuls sites majeurs présentés par les guides touristiques, si l’on sait la visiter Autrement, la ville de Vientiane regorgent de petites merveilles du quotidien et de trésors d’authenticité.
Vientiane, l’éclat du bouddhisme théravada
La capitale du Laos brille des milles feux de ses temples bouddhistes. Ils se dressent majestueusement à chaque détour de la ville.
Le That Luang, monument le plus sacré du Laos, abriterait un cheveu et des cendres du Bouddha. Le Vat Sisakkhet, le plus ancien de la ville, le seul ayant survécu à la destruction de la ville par les Siamois en 1828, présente bien des particularités : orienté vers l’Ouest, il possède un cloître et une collection de près de 10 000 statues et statuettes de Bouddha. Le Vat Phra Khéo accueillait jadis le majestueux bouddha d’émeraude aujourd’hui visible à Bangkok. Lieu de culte très prisé des habitants de la capitale, le Vat Simouang abrite le pilier de la ville. Il doit son nom à une jeune femme qui se sacrifia lors de sa construction afin d’apaiser les esprits en colère. Et puis bien d’autres temples encore aux éclats rehaussés par les robes safranées des moines qui colorent partout les rues animées.
Vientiane, une capitale verdoyante
La ville du Santal se love nonchalamment dans une boucle du Mékong, appelée la lune, qui pourrait être celle du drapeau national. Promeneurs et sportifs profitent à toute heure de la promenade et de la plage de sable qui s’étirent le long de la berge. Nichées parmi tamariniers et cocotiers, les maisons traditionnelles et les demeures coloniales côtoient la modernité en marche. A chaque détour, à l’abri d’un frangipanier, un nouvel étal de fruits bigarrés invitent à se rafraîchir.
La verdure est encore la toile de fond du parc Xieng Khouan, le bouddha parc et ses près de 200 statues hétéroclites. Inspirées du bouddhisme, de l’hindouisme et de l’animisme, elles ont été façonnées par un moine, véritable facteur Cheval laotien.
Vientiane aux sourires bienveillants
La cité bruisse de la clameur des marchés exubérants. L’appel amical des tuktuks invite à se rendre au Patouxay, le monument de la victoire aux faux airs d’Arc de Triomphe sur les Champs Élysées. La vue est imprenable sur la ville et la promenade est particulièrement agréable le soir, aux rougeoiements du coucher de soleil.
Ici, ni excitation, ni énervement. Prendre le temps et rester toujours aimable est un art de vivre. Les habitants vous accueillent généreusement d’un chaleureux SABAIDEE qui convie à l’échange et au partage.